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Untitled Document Les retrouvailles tabriziennes...
4 Août 2001 9h - 10h. Le bus se réveille doucement, regarde par ses fenêtres en se demandant "alors, à quoi ça ressemble ce pays dont tout le monde nous parle d'une manière différente ?". Ben pour le moment ça ressemble pas à grand-chose, un parking quasi-désert en banlieue de Tabriz...bof bof...
Heureusement, aujourd'hui est un jour de fête, on l'attendait depuis longtemps, enfin, il arrive, on retrouve Sanjeev !
Notre responsable pays, sans qui nous sommes incapables de décider quoi que ce soit, et sans qui nous sommes perdus, est partie depuis longtemps déjà et nous ne savons trop que faire...
Tant pis, certaines personnes ont vaguement entendu parler d'un rdv vers midi devant la Mosquée Bleue, alors allons-y !
N'ayant pas la moindre idée de la direction à prendre, nous décidons de nous faire guider par un taxi. Explication : 1 ou 2 personne(s) trouve(nt) un taxi, lui explique(nt) la destination souhaitée et, deuxième phase -plus difficile celle-là, lui explique(nt) qu'il faut qu'il conduise doucement car il va être suivi par notre bus.
Cette technique deviendra vite un automatisme pour toutes les fois où nous devons nous déplacer avec le bus dans ces villes où règne un chaos hallucinant au niveau du trafic, et où, pour guider un bus de 12 m d'un point A vers un point B sans y passer 3 heures relève du véritable défi pour toute personne étrangère à la ville. Sans compter que dans ces circonstances, les chauffeurs refusent de tourner en rond, dans ces villes où un accident peut se produire approximativement toutes les 1 sec 3 centièmes... Bref, on part, et on tache de pas perdre notre taxi-guide au milieu de cette masse de voitures, dont beaucoup sont des taxis parfaitement identiques à celui que nous suivons.
Enfin, comme on est quand même très très forts, on l'suit et tout d'un coup, surgit un indien sur l'bord de la route : cé Sanjeev ! YAHOU !!! Tout le monde a le sourire jusqu'aux oreilles, cé la fête dans le bus, Sanjeev découvre enfin sa maison roulante après plus d'un mois d'absence (tout ça pour se dorer les fesses sous le soleil brésilien, allez comprendre...) 
On trouve un hôtel, on y débarque pendant que Romain et Chach vont garer le bus dans un parking privé, aidés par un guide local à l'affût des touristes arrivant dans sa ville...
L'après-midi se passe au bazaar pour certains, au lit pour d'autres... on constate avec effroi que -ha ha ha, merci à tous nos banquiers à qui nous avions posé la question avant de partir- la visa ne marche pas en Iran ! (interdit depuis 2 ans dans ce merveilleux pays) et donc on s'met tous à compter nos dollars...
Pour ma part, j'me lance dans la quête de 2 billets d'avion pour rejoindre Téhéran le lendemain, Marianne est vraiment pas bien et pour espérer rester en vie encore 2 mois au moins, il est dit qu'elle doive se reposer pendant 4/5 jours sans RIEN faire (autant dire, mission impossible...)
.......Nuit pas cool du tout.......
5h30 AM, on s'lève, on trace à l'aéroport, sans billet, mais en espérant qu'en arrivant assez tôt, on sera pas 150ème sur la "waiting list"... Cé raté pour l'avion de 7h15 mais ça marche pour celui de 12h45, ouf !
Les autres mettent les voiles vers dix heures de l'hôtel, et, aidés par notre premier contact iranien, Amir, filent vers Téhéran...
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