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La frontière-Istanbul

Route de montagne, puis autoroute très homogène jusqu'à Istanbul (E 80).

Istanbul-Bolu

Autoroute homogène sur tout le tracé (E80), très bien entretenue en enrobé, avec système d'évacuation de l'eau sur les côtés. Autoroute 2 fois 3 voies, marquage au sol, travaux en cours au niveau de Bolu (au niveau de la station Shell). Autoroute non éclarée la nuit. Signalisation au sol impeccable. Les voies sont très légèrement inclinées vers l'extérieur.

Les 2 voies sont séparées par un terre plein central constitué d'une barrière et d'une bande de terre/ végétation d'environ 2,5 mètres. La station Shell au niveau de Bolu n'est pas bien indiquée. Elle est située sur une aire d'autoroute à l'arrière et on la voit en sortant de cette aire sur la droite. Peut-être faudrait il la présignaliser par un logo à l'entrée de l'aire d'autoroute.

 

 

Bolu-Ankara

Après Bolu, routes rapiécées.

A Gerede, route E89 et E 88, 150 km avant Ankara, fissures au milieu de la route.

Après enrobé impeccable, marquages au sol, trois voies. Quelques trous de garniture (4 cm de profondeurs). Autoroutes éclairées de nuit.

27 juillet 2001
10heures du soir
Ankara-Pozanti (via Aksaray)
route D750 / E 90
Surtout route simple à deux sens de circulation ; parfois trois ou quatre voies sur des tronçons assez courts, surtout entre Ankara et le lac salé de Tuz Golu . La signalisation au sol est intermittente. Certains tronçons (parfois une seule voie est recouverte d’enrobé neuf) sont neufs et sans signalisation.
La route est normalement lisse jusqu’aux environs du lac salé, puis la surface se dégrade: striures longitudinales, fissures, ornières légères, colmatages... Un peu avant Ulukisla, 1 ou 2 km de route de très mauvaise qualité : gros cassis, route gondolée dans le sens transversal.
La circulation est constituée surtout de camions. Les stations services sont très fréquentes, mais se font plus rares quand on s’éloigne d’Aksaray. Après Ulukisla, stations tous les 5-10km.

28 juillet 2001
5h30 matin
Pozanti-Adana
Route O21/E90, puis 051/E90
Autoroute à 2X3 voies, en montagne, avec passage de col. Marquage au sol parfait, qualité excellente. La route est surtout fréquentée par des camions et bus.
Puis on rejoint la O51, qui longe la côte : autoroute à 2X4 voies. Même qualité.

28 juillet 2001
8h30 matin
Adana-Ceyhan
Route D400
Route à 2X2 voies séparées par un terre-plein : voie rapide, mais présence de croisements.

 

 

 

 

Marquage au sol correct en général, les pointillés du milieu sont parfois effacés. Certains tronçons sont recouverts d’enrobé neuf, mais la qualité du reste est très médiocre : beaucoup de fissures, beaucoup de colmatages avec des plaques d’enrobé. La route ressemble à un damier.

Assez souvent, dans notre sens, la voie de gauche est meilleure que celle de droite, sans doute à cause du passage des camions qui creusent des ornières. Cependant, la route est surtout fréquentée par des voitures, au moment de notre passage.

Ceyhan-Gaziantep
Route 052/E90
Autoroute à péage, avec 2X3 voies. Enrobé de couleur très claire. Le marquage au sol alterne entre très bon et presque invisible, l’état de l’enrobé également. Sur de grandes portions, la voie de droite, dans notre sens, est toute noire, contrairement aux autres voies.
Environ 100km avant Gaziantep, toujours sur l’autoroute, la voie de droite est complètement déformée par des ornières sur tout un tronçon. Notre bus ne roule plus droit !

13h30
Gaziantep-Sanliurfa
Route D400/E90
Route à 2X1 voies, de type « nationale ». Enrobé très foncé. Alternance entre enrobé abîmé et enrobé récemment refait, avec une prédominance de la première sorte. Sur les tronçons abîmés, le marquage au sol est la plupart du temps effacé, le sol est un peu fissuré et on note la présence d’ornières. Sur les tronçons refaits, le marquage au sol n’a pas été fait.
Entre ces deux villes, les stations d’essence sont assez fréquentes. La route est surtout fréquentée par des camions.

 

 

 

 

 

 

Des travaux sur la route entre Gaziantep et Sanliurfa

 

30 juillet 2001
21h
Sanliurfa-Siverek
Route 895/E99
Route à 2X1 voies, de type « nationale ».
Sur les 50 premiers km, la route est d’assez mauvaise qualité : route étroite et fréquentée par de nombreux camions en pleine nuit. Le marquage au sol est quasiment effacé, voire inexistant (cependant, présence de flots réfléchissants des 2 côtés); il y a beaucoup de colmatages, donc la route n’est pas lisse.
Passés ces 50 km, la route est plus large (bandes d’arrêt d’urgence), avec un meilleur marquage au sol et une meilleure qualité. La route est à peu près lisse. Il y a toujours des plots réfléchissants.
Cette route est surtout fréquentée par des camions.

Siverek-Diyarbakir
Route 360/E99
Cette route garde certains caractères positifs : bandes d’arrêt d’urgence, plots réfléchissants, bon marquage au sol. Mais elle est moins lisse, du fait de nombreux colmatages et déformations de la chaussée. En outre, les travaux ne sont pas indiqués ou très peu. Il y a beaucoup de gravier sur le bord de la route. Le trafic est faible ; il y a donc peu de stations d’essence.

31 juillet
5h matin
Diyarbakir-Van
Route 360/E99
Route à 2X1 voies. L’enrobé n’est pas en très bon état : ornières occasionnelles, petits trous dans la chaussée, route gondolée à cause des colmatages. Le marquage est intermittent.
La route commence à grimper dans les montagnes : elle est étroite et souvent sans marquage, mais de qualité correcte, assez lisse. La route est en travaux à un moment donné : sur un chemin de graviers, il faut passer en même temps que les machines de chantier.

Des travaux aux alentours de Silvan

Photo d'une route récemment refaite


Le trafic est surtout composé de camions ou camionnettes de produits agricoles et tracteurs. Les quelques stations d’essence sont de petite taille et vieillottes.
Après Bitlis, la route quitte les montagnes et rejoint les bords du lac. Elle est d'assez bonne qualité, fréquentée par tous véhicules (notamment des cars de tourisme). Aux abords et à l'intérieur de Van, la route double de taille: 2X2 voies séparées par un terre-plein.


Jeudi 2 août
15h-19h
Van-Baskale
Route 975

Les caractéristiques de la route changent au fur et à mesure: 2X1 voies sans marquage au sol, puis 2x2 voies séparées par un terre-plein, puis une route de type départementale avec 2X1 voies: marquage au sol visible, récent, plots réfléchissants. Le terrain est plat, l'enrobé est gris clair avec des traces noires de goudron et des graviers en surface. Il est cependant en assez bon état, plutôt lisse. Le trafic est faible.


La route s'engouffre dans les montagnes et devient en même temps plus goudronnée. Elle rétrécit et finit par perdre le marquage au sol. Sur quelques kilomètres, elle est carrément bosselée. Un peu avant Baskale, l'enrobé retrouve une couleur gris clair, parsemée de graviers.

Vendredi 3 août :
10h-14h
Baskale-la frontière (Esendere), route 975

Les routes sont très mauvaises en ville (il n’y a plus de bitume, rien que de la terre et de la poussière) mais la 975 reste correcte. Uniquement à deux voies sur cette portion, elle est très vallonnée, il n’y a pas de signalisation au sol ou alors seulement par intermittence. Elle est formée d’enrobé avec beaucoup de graviers, souvent on la trouve rapiécée, et craquelée sur les côtés (elle a tendance à s’affaisser).

Nous n’avons vu aucune station essence et elle reste globalement peu fréquentée, mis à part quelques bus de touristes et des camions. Nous nous sommes heurtés à de très nombreux barrages policiers et militaires, comme dans tout l'est de la Turquie (depuis Diyarbakir), et plus encore à l'abord de la frontière.
10 km avant Bagish, cela devient de plus en plus montagneux. Un grand chantier était en cours.

 

 

 

Safar se fraie un passage entre les machines de chantier

Après Bagish et jusqu'à la frontière, on retrouve les mêmes caractéristiques, globalement correcte avec quelques passages avec terre + graviers.

 


 
       

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